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La Conférence Berryer

La Conférence Berryer est une joute oratoire déjantée, vieille de 150 ans, où deux valeureux candidats se soumettent aux critiques humoristiques, féroces et décalées des douze Secrétaires de la Conférence dans une ambiance survoltée, sous le regard plus ou moins bienveillant d’un invité.

La Conférence Berryer

Présentation

La Conférence Berryer est une joute oratoire déjantée, vieille de 150 ans, où deux valeureux candidats se soumettent aux critiques humoristiques, féroces et décalées des douze Secrétaires de la Conférence dans une ambiance survoltée, sous le regard plus ou moins bienveillant d’un invité.

Sous les ors du Palais, la parole des Secrétaires, normalement astreints au secret lors du Concours de la Conférence, est libérée. Ils peuvent ainsi commenter à loisir les discours des candidats de Berryer qui ne concourent que pour la gloire, qu’elle soit ou non au rendez-vous !

Au fil des années, la Conférence Berryer a accueilli de nombreux invités prestigieux dont, notamment, Salvatore Dali, Monseigneur Lustiger, Serge Gainsbourg, Romain Gary, Jacques Seguela, Gad Elmaleh, le mime Marcel Marceau, Patrick Poivre d’Arvor, Guy Bedos, François-Xavier Demaison, Fabrice Luchini, Catherine Deneuve, François Berléand, Richard Berry, Charles Berling, Benoît Magimel, Guillaume Gallienne, Louis Chedid et Valérie Lemercier.

La Conférence Berryer rend hommage à Pierre-Antoine Berryer (1790 – 1868), « Prince de l’éloquence », avocat, Bâtonnier, député et membre de l’Académie français, qui fut un orateur hors-pair et donna à la plaidoirie ses lettres de noblesse, celles du courage et du cœur. Il a consacré sa vie à défendre ceux qui n’avaient pas les faveurs du pouvoir et fut ainsi le défenseur du Maréchal Ney, de Chateaubriand et de Louis-Napoléon Bonaparte devant la Chambre des pairs, après la tentative de coup d’Etat de Boulogne.

Déroulement

Un Secrétaire dresse le portrait humoristique, spirituel ou absurde de l’invité qui peut corriger les approximations et les éventuelles contre-vérités proférées à son encontre.

Le candidat, avocat ou non, répond comme il le souhaite au sujet qui est toujours en lien avec l’invité (« Veni, Vidi, Moscovici ? », « Ne reste-t-il que la liberté de pensée aux Pagny percés ? »).

Les Secrétaires critiquent avec humour et férocité le discours du candidat.

A l’issue de ces critiques, l’invité a la possibilité de défendre le candidat, ou pas.

L’exercice se reproduit pour le deuxième candidat.

Enfin, un ou deux anciens Secrétaires viennent clouer au pilori les douze Secrétaires en exercice, à la plus grande joie des deux candidats. La boucle est ainsi bouclée.

Le dernier mot revient à l’invité dont la parole est absolument libre.